MAEJT

Projet de route migratoire

This new project, provisionally called “Children and Youth on the Migration Routes in North and West Africa”, is financed by the Swiss government (Swiss Confederation, Federal Department of Foreign Affairs (DFA), Department of Development and Cooperation (DDC), which has decided to participate in the long term in the protection of youth and children on the migration routes. To strengthen access to education, training and employment opportunities.

It is implemented by the consortium Helvetas, Terre des Hommes, GIZ, with a group of partners including AMWCY, Enda JA, SSI-AO, MDM, MMC and SSI international. The project is divided into 3 phases: a preparatory phase, a 1st implementation phase and a 2nd phase, all for a duration of 12 years starting in 2021. The AMWCY with its support structure Enda JA intervenes in a transversal way on all that is protection, empowerment, education, vocational training and participation of children and young people in mobility in this project

Depuis sa création en juillet 1994, le MAEJT s’efforce d’assurer la protection de ses membres, y compris ses pairs et amis, dans les différentes communautés, en particulier celles qui sont marginalisées.

Le mouvement a travaillé avec divers enfants et jeunes dans le but d’améliorer leurs conditions de vie, de se protéger et de protéger leurs pairs. Néanmoins, les EJT2 ont mené de nombreuses actions avec d’autres enfants dans leurs villages et villes d’origine et, depuis cette période, 460 associations (AEJT3) sont actives et assurent la protection de leurs camarades malgré la situation des enfants avec lesquels elles sont en contact. Tout au long de ce parcours de vie, surtout pour les enfants et les jeunes, ils sont exposés à de nombreux dangers dont l’exploitation sexuelle, l’exploitation économique et les abus sont parmi les 2/5 premières conséquences liées à la migration. De nombreux enfants et jeunes sont exposés à ce phénomène sur leur lieu de travail, à l’école, au village et dans leur habitat quotidien. En se basant sur les informations résultant des discussions avec les EJT au sujet de l’exploitation sexuelle et sexiste, de la violence sexuelle et sexiste, de l’exploitation économique des enfants, ils ont déclaré que les enfants eux-mêmes ne sont pas écoutés et qu’il y en a beaucoup qui ne savent pas dans quelle mesure, combien d’enfants sont touchés dans leur communauté, quels sont les mécanismes communautaires existants et, pour ceux qui le savent, ils n’ont pas les capacités suffisantes pour identifier, rapporter, référer, suivre et évaluer les progrès. Il y a un manque de documentation sur les zones potentielles d’exploitation économique et sexuelle en Afrique pour informer les acteurs et les mécanismes communautaires, les enfants et les jeunes de sa gravité et de la manière dont elle affecte de nombreux autres enfants.

Nous avons constaté que les ressources et le soutien du gouvernement sont très limités et que peu de ressources sont allouées à la gestion des cas, au suivi et au renvoi des cas, même au niveau municipal.

Dans certains cas, les mécanismes communautaires ne sont pas connus et, la plupart du temps, le soutien des mécanismes communautaires et des représentants du gouvernement est timide, en raison de la faiblesse des volontés politiques. Les réponses au niveau communautaire sont si superficielles en raison du manque d’expertise, de travailleurs sociaux et d’acteurs dans l’environnement immédiat de la scène, et les meilleures pratiques ne sont pratiquement pas partagées par les agences qui évoluent. Les outils de communication et de sensibilisation, tels que les outils adaptés aux enfants, font défaut pour entrer en contact avec les enfants eux-mêmes. Tous ces domaines sont ceux que ce projet espère aborder afin d’étendre la protection à 145 800 enfants et jeunes, filles et garçons, victimes d’exploitation économique et sexuelle dans 27 pays africains, et de transformer les victimes en acteurs en doublant le nombre d’acteurs et de mécanismes communautaires pour la protection des enfants. Influencer les décisions politiques et l’allocation des ressources pour le bien-être des enfants et des jeunes d’ici 2021.